La dernière Voxan est superbe. J'adore les ligne que je trouve asse brut, et le double phare à l'avant est pas mal.
Je trouve les pots d'échappement un peu juste en esthétique, mais l'ensemble de la moto si on fait abstraction des pots est très concluant.
Belle machine
Petit comparatif de chez moto infos:
Mixant les influences esthétiques, entre style tendance et références à la marque, la VX-10 sort des sentiers battus. Et si certains éléments font débat, force est de constater que l’ensemble ne manque pas de personnalité et s’avère nettement plus valorisant in situ qu’en photo. Dans sa livrée dorée de belle facture, l’habillage en plastique injecté resplendit sous le soleil d’automne. Traitements de surface, assemblages et équipements soignés, le résultat flatte la rétine et retient l’attention. En revanche, on déplore l’habillage du régulateur thermique installé sous la selle qui tranche avec la volonté affichée de proposer un produit valorisant. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle Voxan renvoie définitivement le premier roadster aux livres d’Histoire.
Accueillante
Avec la VX-10, Voxan revient aux fondamentaux du genre roadster : un châssis, deux roues et surtout un moteur pour enchaîner les bornes au contact des éléments. Grâce aux nouvelles protections thermiques, les tubulures d’échappements empruntées à la Black Magic ne viennent plus rôtir l’intérieur des cuisses et la selle creusée vous accueillera confortablement pour des périples de plusieurs centaines de kilomètres. L’ergonomie joue la carte d’une sportivité modérée : légèrement basculé vers l’avant, les pieds reculés, elle invite à un pilotage dynamique et décontracté.
Avec 820 mm de hauteur de selle en version standard et des tubes d’échappement recouverts de protections thermiques, la VX-10 n’est pas un modèle de finesse à l’entrejambe.
Heureusement, les plus petits gabarits pourront abaisser la hauteur de selle à seulement 760 mm grâce aux deux jeux de biellettes d’amortisseur livrés en série.
Un vrai roadster pour la route
Côté châssis, Voxan conserve son astucieux assemblage d’éléments en fonderie d’aluminium et de tubes d’acier de grosse section suspendu par une fourche inversée et un amortisseur horizontal installé sous le moteur. Pour faire bonne mesure la VX-10 est freinée par des éléments de qualité, signés Brembo. Soigneusement réglée, elle se révèle vive en entrée de courbe, stable sur l’angle et rigoureuse tout en préservant l’agrément général sur chaussées dégradées. Bref, la VX-10 fait partie des motos qui savent aussi se montrer à leur avantage quand la route ne s’apparente plus à du billard. Légère dès que les roues tournent, cette Voxan s’accommode sans mal d’une utilisation quotidienne même s’il faudra composer avec son rayon de braquage médiocre et un embrayage encore un peu plus ferme que sur les machines japonaises. Mais, avec 6 L/100 km de consommation moyenne et un réservoir de 18,6L enfin doté d’un bouchon monté sur charnière, elle n’accumulera pas les arrêts à la pompe.
Démonstrative
Conçu et assemblé à la main sur les chaînes de montage d’Issoire, le moteur est à l’avenant. Comme la plupart des gros bicylindres, le v-twin de 1000 cm3 se montre parfois rétif à bas régime et n’apprécie que modérément les évolutions lentes sur un filet de gaz. En revanche, il se montre disponible dès 3 500 tr/min et brille par sa rondeur. Dépourvu de balancier d’équilibrage, il laisse filtrer ce qu’il faut de vibrations à mi-régime sans devenir désagréable à haut-régimes. Associé à une boîte à six rapports douce et silencieuse, le moteur Voxan est réjouissant aux allures usuelles, légales… ou non. Enfin, mention spéciale à la bande son distillée par les deux silencieux relevés taillés dans des blocs d’alu. Esthétiquement inspirés des Supertrapp américains, ils en ont aussi les accents. La moindre rotation franche de la poignée d’accélération se traduit par une mélodie caverneuse sans être assourdissante. Un travail acoustique qui sublime les sensations de conduites.
Instrumentation (enfin) fonctionnelle
Nouveauté d’importance, l’instrumentation électronique marie un gros compte-tours analytique doublé d’une série de diodes et des informations digitales complètes : vitesse instantanée, jauge de carburant, température moteur, odomètre, trips partiels sans oublier l’heure, la vitesse maxi et les voyants usuels. On trouve même un petit indicateur « speed » qui s’active au-delà de 150 km/h. Complet, étanche et fonctionnel, il remplace enfin l’ensemble précédent, franchement médiocre. Cerise sur le gâteau, il soulage en partie la pression de l’air sur le casque et permet d’arpenter l’autoroute si besoin.
Conclusion
Originale, conçue et fabriquée avec passion, aisée à prendre en main, cette nouvelle Voxan n’est certes pas parfaite et n’affole pas la fiche technique. Mais finalement, la VX-10 donne envie de rouler… Longtemps, souvent et partout. Et, en plus de son tarif bien placé, c’est sans doute son meilleur argument en ces temps moroses. Et si on ajoute une polyvalence devenue rare dans sa catégorie, elle possède de sérieux atouts pour retenir l’attention d’un large public, depuis l’amateur de machines de caractère adepte d’une conduite raisonnée à la titulaire du permis A cherchant à remplacer son bicylindre 650 en passant par le passionné ciseleur de trajectoires en fin de semaine.
Les plus: Ergonomie / Les moins:
Agrément moteur / Rayon de braquage
Efficacité sur route / Détails de finition
Prise en main / cylindrée / Détails de finition
/ Ecartement des repose-pieds passager
Moteur : 8/10
Partie-cycle : 8/10
Esthetique : 7/10, Perso, j'aurais mis un petit 8 ou 9
Equipement : 8/10
Vitesse maxi : 220 km/h
Accélération 0-100 m : nc
Diamètre braquage : 5700 mm
Conso. moyenne : 6 l/100 km
Autonomie : 310 km
Note Finale très bien : 7,8/10